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Le connard déchaîné
2 mai 2008

REGULARISATION : JE DIS NON !

Je vais peut être en choquer plus d'un mais non, je ne suis pas favorable à la régularisation des sans-papiers dont on nous rabache les oreilles en ce moment. Il faut dire que cette histoire, que l'on fait mine de découvrir aujourd'hui, ne sera pas sans conséquences dans l'avenir. Le dilemme est pourtant simple. Nous sommes faces à des hommes et des femmes qui sont entrés illégalement dans notre pays, et qui ont à un moment donné produit de faux papiers pour obtenir un emploi. Les patrons qui les ont embauchés alors, qu'ils soient de bonne ou de mauvaise foi, nous disent "on ne savait pas". On peut leur accorder le bénéfice du doute car après tout ce n'est pas à eux de se transformer en détecteurs de faux papiers. Il n'empêche que si l'emploi a été décroché par des moyens frauduleux, le contrat est, ou doit être, caduque ! J'entends déja certains lecteurs dire que mes propos sont scandaleux ou racistes mais pourraient ils me dire ce qui se passe si je décroche pour ma part un emploi, en ayant produit de faux diplôme ? Ne suis-je pas à ce moment susceptible d'être licencié ?

Entendons-nous bien, je n'ai rien contre les immigrés et rien contre l'immigration tant qu'elle est légale, et ces salariés sans papiers, prennent le travail qu'aurait pu prendre un immigré légal. Nous sommes donc tous concernés par cette pratique. A partir du moment où l'emploi a été décroché avec des moyens illégaux, il n'a plus lieu d'être, et je m'étonne que des patrons aussi brillants soient-ils puissent ainsi donner un blanc seing aux méthodes frauduleuses de leurs salariés... Sans doute y trouvent ils leur compte...

Reste néanmoins la question des cotisations sociales et impôts que ces salariés payent. S'il est évident que l'URSSAF ne fait peut être pas son boulot en terme de contrôle, et que des progrès restent à faire, il n'en reste pas moins que la nationalité française n'est pas à vendre, et qu'elle ne saurait s'acheter sous le simple principe d'avoir côtisé. On pense d'ailleurs au tolé que ce serait si on décrétait que la nationalité française serait accessible à tous en fonction d'un montant d'argent qu'il aurait versé... Ces faux salariés, n'en déplaise à la CGT, ont pris un risque au départ et doivent l'assumer jusqu'au bout. On imagine d'ailleurs assez nettement la position de la CGT envers un patron qui ferait de fausses déclarations.. nul doute que ce serait "Scandaleux"... Les sans-papiers salariés ont fait une fausse déclaration ? eh bien le contrat de travail est caduque, l'emploi est perdu (et redistribué du coup à un éventuel travailleur immigré légal), et les indemnités versées doivent être perdues pour l'escroc. Point barre ! Quant à ceux qui servent l'argument que ces salariés payent des impôts, je voudrais redire que d'une part, ça ne saurait être le seul prix à payer pour obtenir une nationalité, mais aussi et surtout que bon nombre d'entre eux ne doivent pas être assujettis à l'impôt au vu des salaires qu'ils mentionnent...

Cette main d'oeuvre est illégale, et à ce titre elle doit être condamnée, sanctionnée, afin de redistribuer l'emploi au immigrés légaux, qui seront alors assurés de pouvoir obtenir la nationalité française. Il serait en effet regrettable de faire un bras d'honneur à tous ceux qui venus légalement en France, et ayant respecté les règles du jeu, se verraient doublés par les tricheurs. Belle moralité en vérité...

Néanmoins il ne faudrait pas que cette histoire nous aveugle de bons sentiments et crée un précédant.

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