N'en déplaise au Président, il faut appeler un chat un chat, et une faillite une faillite. Je n'aime pas particulièrement François FILLON mais il a au moins le mérite de dire la vérité, même si elle n'est pas belle à voir, car même si le terme "embarrasse" fortement nos dirigeants et égratigne notre image sur la scène internationale, la France est bel et bien en faillite. Tous les indicateurs sont au rouge depuis bien longtemps, et les réformes nécessaires qui s'annoncent dans certains secteurs ne manqueront pas d'avoir un coût élevé (justice,logement notamment). Au milieu de tout ça il y a bien sûr les chiffres du chômage dont on nous dit qu'il est en nette régression et que le plein emploi est pour demain ou presque. C'est oublier un peu vite les polémiques soulevées peu avant la campagne sur le mode de calcul du taux de chômage, dont on avait même demandé qu'ils ne soient pas annoncés pendant la présidentielle, tant ils semblaient "douteux".